Cette année, les professeurs du collège MONTESQUIEU ont mené un projet artistique et culturel en partenariat avec le théâtre de l’Agora. Deux classes de cinquième représenteront une pièce de théâtre adaptée du roman « L’Alchimiste » de Paulo COELHO.
Jeudi 14 novembre, au Centre culturel Robert DESNOS de Ris-Orangis, la Compagnie « Atelier de l’Orage » présente une adaptation du roman L’Alchimiste de Paulo COELHO. Le matin, les 5°4 assistent à la représentation. Puis c’est au tour des 5°2. Les 5°4 retrouveront une comédienne, Karine TRIPIER. C’est elle qui leur enseignera les rudiments du théâtre, avec un objectif audacieux : créer une pièce et la représenter devant les parents. Karine TRIPIER vient plusieurs fois, de novembre à mai, dans l’auditorium du collège. Pendant les vacances de Toussaint, les élèves ont lu le roman de Paulo COELHO, puis étudié des extraits en cours de français.
Monsieur BAIJARD les aide à s’interroger sur les enjeux philosophiques du récit. Ils ont également rédigé des textes sur les thèmes du rêve et du voyage.
Représentation le 13 mai au collège
La comédienne essaie de les mettre en scène. Elle a également apporté des extraits de son spectacle et des scénettes des contes de Nasreddin. Les élèves choisissent les textes qu’ils ont envie d’interpréter. Les rôles attribués, il est temps de s’entraîner. Par groupe, sur de petits espaces, ils se mettent dans la peau de leurs personnages. En début de séance, Karine TRIPIER lance des petits jeux pour les réveiller et réchauffer leurs voix. La comédienne écrit la structure du récit. Pendant ce temps, les 5°2 composent des sonorités inspirées de musiques arabo-andalouses. Madame PETIT est à la baguette. Munis de leurs instruments, ils élaborent l’atmosphère musicale du récit. Les deux classes se retrouvent pour la première fois en mars pour écouter les graines de musiciens. Le 13 mai, dans l’atrium du collège, à 18 h 30, les élèves représenteront enfin leur création. L’achèvement d’un projet au long cours, qui a déjà permis aux élèves de découvrir un art et de, peut-être aussi, se découvrir eux-mêmes.
Mme PETIT et M. BAIJARD